Blog Salva

La consommation en mutation : vers une consommation raisonnée

Rédigé par Christian Gatard | 21 juin 2024

Dans notre quête incessante pour des biens et des services, nous ne remplissons pas, seulement, nos paniers ; nous tissons les fils d'une toile sociale complexe.

Nos habitudes de consommation ne se limitent pas à remplir nos caddies.

La consommation, loin d'être un acte isolé, reflète nos valeurs, nos aspirations et même nos liens les uns avec les autres. Aujourd'hui, l’émergence d’une économie bienveillante annonce une ère de consommation consciente et éthique. Loin d’être une utopie, c’est un horizon accessible vers lequel des entrepreneuses et des entrepreneurs convaincus et convaincants préparent l’accès. Un cheminement dont les premières étapes sont lancées. Un cheminement où chaque achat est un pas vers un futur durable. C’est la conviction de Salva by Garance.

 

Rappelons-nous : le commerce est intrinsèquement social.

Autrefois, les marchés étaient des lieux de rencontres et d'échanges, où l’on partageait non seulement des biens, mais aussi des histoires et des amitiés.

S’il y a bien une chose dont nous avons besoin aujourd’hui, dans notre époque en pleine mutation, c’est de retrouver cette énergie positive. En ce moment crucial, nos choix de consommation sont à l'avant-scène, avec des conséquences écologiques et sociales qui ne peuvent être ignorées. Nous cherchons un sens plus profond dans nos actions, en évaluant le bon contre le bien, que ce soit dans notre alimentation, nos achats, ou notre mobilité. Les marques et enseignes, conscientes de ce tournant, imprègnent de plus en plus notre quotidien, non seulement avec des produits, mais avec des valeurs et des promesses d'un avenir meilleur.

 

Les marques sont devenues des sortes d’architectes invisibles au sein de notre société politique.

Cette prise de conscience n'est pas sans conséquences. Elle appelle à une collaboration renouvelée entre marques, enseignes, et consommateurs. Les entreprises qui souhaitent prospérer demain savent qu'elles doivent répondre aux besoins d'une clientèle éclairée et solvable, tandis que les consommateurs, eux, cherchent des partenaires commerciaux qui entendent et respectent leurs désirs et exigences.

 

Les décisions d'achat deviennent des déclarations d'intention, où chaque transaction est un équilibre délicat entre les besoins immédiats et les plans à long terme.

Face à l'inflation, nous apprenons à jongler avec notre budget tout en cherchant la qualité et la satisfaction. Les manifestations pour les retraites ne sont qu'un exemple parmi tant d'autres de cette conscience accrue de l'importance de l'avenir dans nos décisions actuelles.

 

Observons les changements dans les habitudes de consommation en France : une tendance vers plus de rationalité, moins de frivolité, signe d'une réflexion mûrie et d'une anticipation des besoins futurs.

C'est dans cet esprit que la bienveillance économique promeut une consommation prudente, mais joyeuse. Une consommation où la prudence ne signifie pas renoncement, mais choix judicieux pour un avenir souriant.

 

Tous les observateurs le constatent nous sommes dans un moment charnière de la consommation qui est remise au centre du jeu social avec la transition écologique, la recherche de sens dans tout ce que l’on fait, les tensions entre le « bon » et le « bien » manger, acheter, consommer, se déplacer… Tandis que les actions politiques et les idéologies sont de plus en plus contestées les marques et les enseignes imprègnent nos existences chaque jour davantage.

 

Marques, enseignes, consommateurs… même combat ? Pourquoi pas !

 

De la même façon que le maire demeure la figure politique envers laquelle le citoyen a le plus confiance, le consommateur reconnaît d’abord son pays dans la marque du coin : « Ma petite boutique de quartier (mon boulanger, mon coiffeur, mon libraire, mon bistrot…) on peut envisager que le magasin ou tout point de vente devienne finalement l’un des éléments sur lesquels repose l’identité du consommateur

Plus d’un tiers des Français estiment que « Les actions décidées et menées par les marques et les entreprises règlent plus souvent les problèmes de ma vie quotidienne que des lois votées au Parlement »

 Pour prendre un exemple : un arrêt de bus désigné du nom d’un homme politique aussi disparu qu’inconnu sera plus facilement appelé par tous l’arrêt Carrefour ou l’arrêt Intermarché selon la proximité de l’enseigne

Le Roman National Des Marques : Raconter La France D'aujourd'hui. Raphaël Llorca - Éditeur Ed. de l'Aube

 

Est-ce à dire qu’il y a des responsabilités nouvelles sur le terrain de la consommation ?

Oui … marques, enseignes, consommateurs, nous avons besoin les uns des autres.

Oui … Les consommateurs ont besoin que les marques et les enseignes soient à l’écoute de leurs besoins et de leurs souhaits. Ils vont prendre leurs décisions d’achat en arbitrant entre le court terme (en cherchant le meilleur rapport qualité/prix/plaisir/ capacités économiques) et le long terme (préparer l’avenir… même pour ceux que se délectent à l’idée qu’il n’y en aura pas … mais si les Français ont manifesté pour les retraites c’est que leur retraite fait partie de leur avenir et ils le savent bien)

 

Y-a-t-il des changements dans la consommation des Français ?

Oui… une consommation plus rationnelle, moins tournée vers le superflu – inflation oblige. Les Français y réfléchissent à deux fois avant de choisir.

 

L’économie bienveillante renouvelle cette tradition, en insufflant une éthique de soin et de communauté dans nos échanges commerciaux. La notion de consommation prévoyante fait partie de l’ADN de Salva by Garance et va permettre une consommation raisonnée… en gardant le sourire.